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24 juillet 2007

Eri Nobuchika - nobuchikaeri

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Eri Nobuchika - nobuchikaeri
21/12/2005

01. Forest of Dreams (Intro)
02. Lights
03. SING A SONG
04. Sketch for Summer
05. Kutsu wo Narasou (靴を鳴らそう)
06. Inner Glow
07. I hear the music in my soul
08. Voice
09. Kodou (鼓動)
10. Desert of Dreams (Interlude)
11. Yume no Kakera (夢のかけら)
12. Hidamari (陽だまり)

nobuchikaeri est le premier et pour l'instant unique album de Eri Nobuchika. On y retrouve logiquement les cinq chansons extraites des quatre singles (les quatre faces A et la face B I hear the music in my soul) dans des versions albums plus ou moins proches des versions singles (en général très proches). Sans compter l'introduction Forest of Dreams et l'interlude Desert of Dreams, cinq chansons inédites nous attendent.

L'album s'ouvre sur Forest of Dreams, qui porte très bien son nom. Dans une ambiance féerique et mystérieuse, nous pénétrons dans le premier album de Eri. Nous nous retrouvons immédiatement en terrain connu, et conquis, avec la sublime Lights. A noter qu'il s'agit d'une version album, qui comme celles de Voice et Sketch for Summer ne diffère qu'au niveau du mixage, ce qui est difficilement audible à moins de vraiment faire attention. Première inédite de l'album, Sing a Song étonne dès le départ par ses sonorités synthétiques et électro. Il y a pourtant quelque chose d'incroyablement organique dans cette musique qui ne cesse de monter en puissance puis de se calmer. On flirte avec la techno, la voix d'Eri reste assez douce pendant les couplet, avant de s'envoler pendant les refrains. Le pont est véritablement orgasmique. Malgré son rythme, il se dégage de la chanson une forte impression de douleur et de mélancolie. Il faudrait voir les paroles pour savoir si ces sentiments s'y retrouvent. Cette longue chanson est une nouvelle merveille dans le répertoire de Eri... Mais où s'arrêtera-t-elle? Certainement pas à Sketch for Summer, qui reste la douce ballade ensoleillée que l'on connaît. Kutuwonarasou est la seconde inédite. Rien à voir avec Sing a Song. Accompagnée par une guitare que je soupçonne d'être électrique, Eri chante de sa belle voix une chanson mid tempo. Dans cette simple et courte chanson, les choeurs sont assurés par Eri, ce qui donne vraiment l'impression que plusieurs Eri chantent. On ne retrouve pas le charisme des autres chansons de Eri, mais la chanson reste très jolie, et précieuse, par sa différence. Inner Glow commence comme Forest of Dreams... On se dit que l'on s'est un peu moqué de nous car Forest of Dreams n'est en fait qu'un extrait instrumental de Inner Glow. Peu importe, la musique reste magnifique. Dans cette unique chanson totalement en anglais, tout est sublime. L'instrumentalisation mystérieuse, la voix profonde de Eri, les choeurs très présents, les paroles optimistes. Encore une fois, la chanson dure plus de 6 minutes, ce qui laisse véritablement le temps à l'ambiance de s'installer. Encore une merveille. Il serait temps de mettre une chanson moyenne pour nous permettre de faire la différences entre les chefs d'oeuvre et le reste. On peut se dire, comme beaucoup de personnes, que I Hear The Music in my Soul est là pour ça. Nous retrouvons cette chanson dans une version raccourcie (elle dure 6 minutes quand même). Alors oui, il s'agit d'un morceau techno quasi instrumental, oui, comparée aux autres, elle baisse le niveau... Mais on reste dans du très haut de gamme pour le genre. Et j'aime beaucoup l'idée de cet éclectisme dans l'album, où l'on passe de la ballade acoustique au morceau taillé pour le dancefloor. Nous passons ensuite au chef d'oeuvre qu'est Voice. Je ne reviendrais pas dessus, tout est dit en un mot : merveille. Kodou s'enchaîne superbement avec Voice pour rafraîchir l'atmosphère surchauffée après les deux morceaux très rythmés. La chanson met toujours le même baume au coeur, avec son sublime refrain servi par une instrumentalisation très intéressante et des choeurs appuyés. Desert of Dreams est le second interlude de cet album. Il s'agit d'un morceau mid tempo électronique, mais où la guitare acoustique intervient. C'est court (près de 2 minutes cela dit), mais très agréable. Et cela prépare parfaitement au chef d'oeuvre Yume no Kakera (je sais, j'utilise sans doute trop souvent les mêmes mots pour cet album). Yume no Kakera est sans doute à la musique orientale ce que Voice est au Flamenco. On y retrouve dans éléments de ces musiques, mais ils sont utilisés pour donner naissance à tout autre chose. ici, les sonorités orientales s'accompagnent de rythmes électroniques, de choeurs une fois de plus très présents et d'une voix... Mais quelle voix... Pendant près de 8 minutes qui passent plus vite que 2, nous embarquons avec Eri dans un voyage songeur et introspectif. Après autant de merveilles de styles très différents, comment terminer l'album? Pourquoi ne pas revenir à la simplicité de la ballade acoustique. C'est ce qui est fait avec Hidamari. une guitare acoustique, un violon, des choeurs discrets, Une Eri en arrière fond qui accompagne la Eri principale. La chanson parfaite pour un instant à la fois nostalgique et optimiste sur une plage inondée de soleil.

Et voila. Le premier album de Eri Nobuchika. L'album magique où toute les chansons sont sublimes. L'album où tous les genres se côtoient. L'album le plus précieux qui soit.
Je crois que vous avez saisi mon sentiment à son propos, non?

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